lundi 15 octobre 2012

Ah ça non !

Aujourd'hui j'écris un petit article pour faire part de mon opinion sur la dépénalisation du cannabis qui rerere...refait parler d'elle, alors que bien entendu les français et les françaises sont tout naturellement contre. Et il y a de quoi. Mais intéressons nous plutôt à la divergence de ce gouvernement et aux propos antérieurs et récents du cher petit président.



Le ministre de l'Éducation Nationale Vincent Peillon a voulu débattre sur le sujet, et on peut se poser des questions au vue de sa fonction de ministre. Veut-il que nos enfants se droguent ? À moins qu'on est découvert un autre type de cannabis et que cela les fassent devenir de futur grands génies (soit totalement l'inverse du président français) au lieu de détruire le cerveau de ceux qui y sont dépendant, à la limite je pense que les français seraient pour.

Cependant vous me demanderez pourquoi cette photo de Cécile Duflot, qui en apparence n'a rien à voir avec cette affaire. Je vous répondrai que Mme Duflot, ministre du logement et faisant partie du parti EELV (Europe Écologie Les Verts), est elle pour la dépénalisation du cannabis, ce qui est donc en accord avec l'idée de son parti. On comprend pourquoi aujourd'hui une idée pareille vient dans un parti avec ce que l'on peut voir dans l'actualité, où une élue de EELV Mme Lamblin est accusée de blanchiment d'argent et faisant partie d'un trafic de drogue.
En résumé, deux ministres seraient donc pour la dépénalistation du cannabis.

Cependant Monsieur Ayrault, lui, a affirmé la ligné de son gouvernement, et dans laquelle il affirme que le gouvernement ne dépénalisera pas le cannabis. Ce qui va a contrario, si je me souviens bien de ce qu'avait dit M.Hollande, à ce sujet, lors des primaires socialistes où il a émit cette proposition de dépénaliser le cannabis. Il n'est jamais revenu sur ses propos. Il y a donc encore une incohérence de la part du Président de la République. 


Mais peut-être n'est ce pas une incohérence (ahAH ! Pris sur le fait petit saligaud !), mais une émission de  cette idée pour faire du pied à EELV, qui part la suite a passé un accord avec François Hollande durant les élections présidentielles. Nous voyons encore l'aspect assez fourbe de Monsieur Hollande, qui d'ailleurs ne s'est pas encore exprimé sur ce sujet, si jamais ait-il déjà écrit un de ses discours. 



Petit sondage que réalise le Figaro en ce moment, où vous pouvez y répondre et consulter les résultats en cliquant ici.


Loi n°57-298 du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique.
Art 1er "L'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous.
Ce droit comporte des attributs d'ordre intellectuel et moral, ainsi que des attributs d'ordre patrimonial, qui sont déterminés par la présente loi.
L'existence ou la conclusion d'un contrat de louage d'ouvrage ou de service par l'auteur d'une oeuvre de l'esprit n'emporte aucune dérogation à la jouissance du droit reconnu par l'alinéa premier."

Art 2 "Les dispositions de la présente loi protègent les droits des auteurs sur toutes les oeuvres de l'esprit, quels qu'en soient le genre, la forme d'expression, le mérite ou la destination."

8 commentaires:

  1. Cette question est un serpent de mer dont les français ne veulent pas débattre! Tout débat est inutile dans la mesure ou le cannabis, comme toute drogue, entraîne une dépendance et détruit certaines facultés du cerveau! A la lumière de cet éclairage, on comprend mieux pourquoi tant au PS que chez les verts, cette question devient lancinante, ils n'ont plus toutes leurs capacités intellectuelles à force d'en user!

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  2. Comme tout sujet, en parler nécessite un minimum de connaissance.

    Le cannabis est une drogue encore plus douce que la cigarette. Le truc dans ce débat, c'est que les français ne comprennent pas que la cigarette et l'alcool soient légaux, et pas le cannabis.
    Dans un premier temps parce que, du fait du nombre absolument impressionnant d'additifs contenu dans une cigarette, reconnus cancérigènes et créant la dépendance (la nicotine seule ne crée pas de dépendance), on n'a du mal à comprendre que ce soit parfaitement admis, quand le cannabis sous forme de "weed", "beuh", est complètement naturel.
    Dans un second temps parce que l'alcool possède un certain caractère à rendre violent, ce qui est tout l'inverse du cannabis type Indica.

    Au fond, le débat n'est pas si simple. Si on se renseigne très rapidement, on trouve que le cannabis est une des seules drogues qui ne possède pas de dépendance à proprement parler. Autrement dit, on s'arrête quand on veut : il n'y a pas de dépendance physique ou psychique. Néanmoins, les effets agréables procurés sont, eux, bien à l'esprit des consommateurs, ce qui les fait rapidement tomber dans l'excès. Il ne s'agit pas d'une dépendance, mais d'une volonté totalement consciente d'en reprendre, parce que les effets sont agréables, que c'est festif, parfois même spirituel.

    Alors oui, des études montrent que le cannabis est dangereux dès l'instant où sa consommation est régulière. Régulière, le mot est assez clair. Pour qu'il soit dangereux, il faut en abuser. Comme... 100% de toutes les choses sur cette planète. Abuser tue.

    Ensuite vient le problème qui concerne le danger psychique et l'écart que le cannabis crée par rapport à la société. Il est difficile d'imaginer une société où tout le monde serait défoncé H24, on serait mou et improductif (Avec de l'Indica, pas du Sativa). Mais légaliser, c'est aussi contrôler. On peut imaginer un système de contrôle sur la vente. Par ailleurs, la drogue est tellement banalisée que si le système péchait vraiment de ce côté là, on en observerait les effets (on en observe certains, d'ailleurs).

    Mais voilà, on en a juste marre d'aller en taule parce qu'on fume quelque chose qui ne rend pas violent, qui est tout aussi nocif que le tabac classique. Surtout quand c'est une consommation personnelle. Aujourd'hui cette drogue est tellement commune, qu'au fond c'est comme si elle était légalisée. Sauf que, si la police nous voit, on paye ou on va en prison. On peut pas se demander : que va-t-il advenir si on dépénalise le cannabis ? C'est déjà sous nos yeux. Les plus mous seront défoncés, et les plus ancrés dans la société fumeront de manière occasionnelle.

    Dépénaliser, oui. Mais avec du contrôle.

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  3. Bonjour Monsieur "Anonyme",

    Je suis l'administrateur de ce blog et donc permettait moi de vous répondre en toute courtoisie bien-sûr.

    Je tiens à rappeler que la différence entre drogue douce et drogue dure n'est en aucun cas établie sur un fondement scientifique et/ou médical.

    Et juste aussi en guise d'exemple : quel est la génération à la recherche d'expérience ? Les adolescents ou jeunes adultes, ils sont moins matures donc plus vulnérable à tomber dans la dépendance. L'argent de poche ira donc directement dans de la weed. Et favorise avec ces effets psychique le décrochage scolaire.

    À bon entendeur.

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  4. Répondre sur deux points que j'ai évoqué, ce n'est pas suffisant pour débattre. Mais continuons cependant.

    Non. La différence est effectivement établie sur un ensemble de donnée recueillie, et de nombreuses expériences. Néanmoins, il est très facile de prouver scientifiquement pourquoi telle drogue est dure, et pourquoi telle autre est douce. Suffit de se renseigner très rapidement. Il y a des substances dans ces drogues, substances qui agissent plus ou moins dans le cerveau, laissant plus ou moins de marques dans le cerveau, rendant plus ou moins dépendant. Le point que je soulève est celui-ci : le cannabis rend moins dépendant que la cigarette, et n'amène pas aux excès occasionnés par la drogue dure, comme l'héroïne, la méthamphétamine,etc. Prouvé scientifiquement.

    Vous n'avez pas suivi mon propos correctement. La cigarette possède une dépendance réelle, alors que le cannabis n'en a pas. Il existe de la dépendance a posteriori, c'est-à-dire après coup : aucune substance ne crée cette dépendance. C'est les effets procurés, qui, étant très bien à l'esprit des consommateurs, poussent à son usage. On remarque que ça fait planer, rigoler, que ça ouvre aux autres, donc on est amener à en prendre de plus en plus, ce qui nous éloigne d'une forme terne de la vie. En cela, les personnalités les plus faibles deviennent dépendantes.
    Mais maintenant, suivez-moi bien : la particularité de la cigarette sur le cannabis, c'est que peu importe que vous soyez fort, faible, avec un mental d'acier ou non, la dépendance physiologique existera. Bien sûr, certains ne sont pas dépendants, ce sont des exceptions. Mais commencer crée quand même des rappels dans le cerveau, et même le fumeur occasionnel, lorsqu'il est de nouveau en contact avec de la nicotine, ressent un effet bien particulier. Dans la weed, y'a pas tout ça.

    Je vous accorde volontiers sa capacité à isoler, à exclure de la société. Ce qui est l'effet d'une bonne drogue en fait. Vous aimez votre société vous ? Vous la trouvez suffisamment belle ? Ce n'est pas le cas de tout le monde. Certains vont rester des rêveurs, et la drogue est le moyen le plus simple d'accéder à un monde de rêveries (pour ces formes de drogues, ne parlons pas de speed et autres amphétamines). Ça ne rentre pas dans le cadre d'une société, certes, mais chacun choisit la vie qu'il veut. Nous sommes libres, sur nous-mêmes, d'infliger n'importe quel traitement.

    Mais, certes, pour revenir plus pied à terre, la légalisation, si elle est contrôlée, inhiberait le risque d'étudiants décrochant. Et puis, beaucoup d'étudiants se défoncent, et ne décrochent pas. D'ailleurs... ça ferait bien rire Baudelaire qu'on lui interdise ses drogues.

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  5. Je n'ai qu'un truc à dire sur toute votre "argumentation" : les Français ne sont pas prêt et rien que ce fait là n'aurait pas du amener à un tel débat. Tant que les Français n'auront pas changé leurs modes de penser ce qui selon vous cela devrait être le cas pour un monde de rêverie, le débat ne peut être que clos.

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  6. Je vais peut-être pas revenir sur le fait de mettre en guillemet le mot argumentation, ce qui a tendance à rendre votre commentaire péjoratif.
    Quoiqu'il en soit, bien que votre phrase ne soit pas très française, j'y répondrais : les français ont déjà changé de mode de pensée, raison pour laquelle ce débat revient souvent.

    Mais cessons-là puisque le débat "ne peut être que clos".

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  7. Ce débat revient souvent comme vous dites pas par la volonté des français mais à cause de personnes incompétentes comme le ministre de l'Éducation Nationale, qui ferait mieux de s'occuper à chercher des solutions pour les profs de nos collège et lycées qui se font tabasser chaque jours par leurs propres élèves, au lieu de lancer un débat qui n'amènera à rien, si vous avez tout comme moi cliqué sur le lien du sondage mis en place par le Figaro, vous pourrez que constater que la dépénalisation du cannabis n'est pas voulu par les 3/4 des français.

    J'espère que cette fois vous allez comprendre parce que sinon je peux rien faire pour vous.

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  8. Vous pensez réellement qu'un débat se limite à de la dichotomie pure et simple ? Et vous trouvez que c'est un point important à souligner dans le débat qui est le notre ?

    Si vous preniez le temps de ne pas juger a priori les français, vous commenceriez à vous apercevoir que l'opinion n'est pas si tranchée que "oui", "non". Quand on vous propose un choix entre ces deux, vous en choisissez certes un parce que vous êtes privés d'autres choix. Mais qu'en est-il des données contingentes que n'importe quel français à besoin pour choisir consciemment ?

    Non seulement vous postez un article dénué de tout intérêt argumentatif, car votre connaissance sur le sujet est limitée, préjugée, remâchée, statistique ; mais en plus de cela, vous osez consciemment limiter l'opinion publique à un choix double en pensant réellement palper ne serait-ce qu'un semblant de vérité ? Allez donc dans la rue, demandez autour de vous ce que les gens pensent de cette dépénalisation. Écoutez attentivement et cessez de vous limiter à "oui", "non". Vous entendrez que même les "non" ont des arguments différents. Certains sont catégoriques, certes, et d'autres ne sont négatifs qu'à cause d'une méconnaissance, ou d'une inquiétude.

    Suivez-moi bien : c'est à cause des personnes comme vous, qui ne limitent pas seulement ce débat à "oui", "non, mais TOUS les débats sans exception, que rien n'avance jamais. Vous continuez d'abreuver des opinions archaïques et vous êtes fier de diffuser une "vue en gros" systématique de l'opinion en lâchant "eh bien voilà, vous voyez bien, c'est chiffré, les français veulent pas".

    Donc, oui, évidemment, vous êtes à côté du débat. Le but ici n'est pas de resituer le débat ailleurs, de critiquer la teneur du débat, mais de débattre dans le débat. Et ça, vous n'en avez pas été capable depuis le début de notre conversation. Désolé, mais il y a tout à revoir.

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