Volte-face.

Bizarre, bizarre... est-ce que le paradoxe est contagieux ? On dirait bien après la déclaration de Manuel Valls sur sa volonté d'accorder plus facilement la nationalité française. 

Mais pourquoi ? Qu'est ce qui va réellement changer dans la politique de naturalisation ?
C'est ce que nous verrons dans cet article.






Le Ministre de l'intérieur ou le ministre, le plus à droite de la gauche, qui renvoyait les Roms qui n'étaient pas en situation régulière vu que ce dernier avait déclaré je cite "La France ne peut accueillir toute la misère du monde", vient de faire volte-face dans sa politique en déclarant aujourd'hui (le 18/10/12) qu'il permettrait l'accessibilité à la naturalisation française plus simple.


Pour la rendre plus simple les individus étranger à notre pays ne seront plus obligés d'avoir un Contrat à Durée Indéterminée (CDI) pour obtenir la nationalité. Ils pourront donc être en situation de précarité, prenons un exemple : monsieur X obtient la nationalité française avec un Contrat à Durée Déterminée (CDD), son CDD prend fin, que ce passe-t-il si ce dernier ne retrouve pas d'emploi ? Le chômage. Et qui paiera ? Les Français qui en temps de crise (rappelons que nous sommes toujours en temps de crise, a contrario de ce que nous dit le naïf qui nous fait office de président). Mais une question pourra se poser désormais : que veut dire "être français" ?

Une autre mesure, ou plutôt contre-mesure va être mise en oeuvre dans cette réforme de naturalisation et qui est de supprimer le Questionnaire à Choix Multiples mise en place par Monsieur Nicolas Sarkozy et qui imposait de savoir quelque chose quand même sur la France dans laquelle on veut acquérir sa nationalité. Mais non pour monsieur le ministre de l'intérieur, il ne faut rien connaître du pays dans lequel on arrive et dans lequel on demande la nationalité.

Enfin, Monsieur Valls veut donner l'accessibilité de notre nationalité au nom de l'égalité (valeur numéro 1 au PS). On peut donc émettre l'hypothèse que le PS ne connait pas la  "frustration relative", qui est rappelons le une frustration de la part des individus, qui au fur et à mesure où ils se voient accorder des égalités, refusent après la moindre petite inégalité.



En conclusion, on peut donc dire que en temps de crise, on ne peut se permettre de naturaliser des individus dans une situation précaire comme beaucoup de français y sont déjà. Ne pas connaître l'histoire d'un pays ou encore des règles qui régissent au sein de notre pays pour ceux qui veulent obtenir la nationalité est une porte ouverte à l'anarchisme, certes la loi doit être connu de tous, encore faut-il que ces individus les connaissent. Si on donne la nationalité à n'importe qui, que va devenir notre pays ?


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